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lundi 24 octobre 2011

Psychologie juridique et criminologie : détecter les personnalités antisociales et psychopathes par le langage

Psychologie juridique et criminologique : une analyse du langage permettrait de détecter les personnalités antisociales ou psychopathes* selon une Etude de Jeffrey T. Hancock de l'Université Cornell (New York), Michael T. Woodworth de l'université British Columbia (Canada) et Stephen Porter. Intitulée "affamé comme un loup : une analyse des termes de langage des psychopathes", cette Etude publiée dans la Revue Legal and Criminological Psychology du 14 septembre 2011 aboutit à la conclusion que ces différences de langage, sans doute inconscientes, appuieraient l'idée que les psychopathes ou personnalités antisociales fonctionneraient sur un mode primitif mais rationnel.
Il y a dix ans, quand Hancock et Michael Woodworth étaient en doctorat, l'idée leur est venue de combiner leurs intérêts - Hancock étudiait le langage et Woodworth les psychopathes - pour voir s'ils pouvaient détecter l'esprit du psychopathe à travers le langage qu'il utilise.
"Des travaux antérieurs ont examiné comment utiliser le langage des psychopathes," a précisé Hancock. "Notre étude est la première à montrer que vous pouvez utiliser des outils automatisés pour détecter les modes d'expression distincts des psychopathes.". 
En l’occurrence, des travaux antérieurs avaient permis de déterminer dans une frange de population carcérale de 52 personnes qu'elles étaient les personnalités psychopathes et celles qui ne l'étaient pas. Les auteurs de l'Etude ont réalisé une analyse informatique des récits de leurs crimes effectués par les 14 personnes diagnostiquées psychopathes et les 38 personnes qui ne l'étaient pas. 
Il en est ressorti que :
  • les personnalités antisociales ou psychopathes faisaient preuve de moins d'émotions à l'évocation de leur crime (l'utilisation plus grande de verbes aux temps passés reflètant un plus grand détachement). Ils évoquaient leur crime en terme de relation de cause à effet, impliquant que le crime devait être perpétré afin d'atteindre un but (en utilisant davantage des termes tels que "parce que", "de sorte que"). Ils semblaient émotionnellement détaché de leur crime et, comme on pouvait s'y attendre, ils n'ont montré aucun remords.
  • Ils étaient obsédés par les détails et centrés sur leurs propre besoins physiologiques de base et leur bien-être, utilisant deux fois plus de mots concernant les besoins physiques tels que la nourriture (étant capables de préciser ce qu'ils avaient mangé ce jour-là), le sexe ou l'argent alors que les non psychopathes utilisaient plus de mots en rapport avec les besoins sociaux tels que la famille, la religion, la spiritualité ou l'estime de soi.
  • Le discours des psychopathes était moins fluide que celui des personnes diagnostiquées non psychopathes. Les psychopathes utilisaient plus d’onomatopées tels que "Hum" ou "Euh", ce que les chercheurs attribuent à de plus grands efforts mentaux pour adapter leur récit afin de donner une bonne impression.
* Le terme "Psychopathe" est ici le terme utilisé dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (titre original anglais : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders - DSM), publié par l'Association américaine de psychiatrie (AAP). Le DSM est un manuel de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostiques et recherches statistiques de troubles mentaux spécifiques. Il est utilisé aux États-Unis, et internationalement à travers le monde, par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d'assurance santé et pharmaceutiques, ainsi que par le grand public. 

L'article original " Hungry like the wolf: A word-pattern analysis of the language of psychopaths" est disponible ici : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2044-8333.2011.02025.x/abstract 

lundi 8 février 2010

"La revanche des mal aimés" : Film et Débat autour de la résilience sur France 2 le 9 février 2010

La résilience dans "Faites entrer l'accusé" le 9 fevrier 2010 sur France 2

Apres la diffusion du film " Fais danser la poussière ", Christophe Hondelatte consacrera, de 22h05 à 23h05, un débat à " La revanche des mal aimés " qui abordera le thème de la Résilience avec la participation de Boris Cyrulnik, le psychiatre qui a contribué à vulgariser le concept en France.

" Comment, à partir d’une enfance blessée, un enfant mal-aimé ou maltraité peut-il se construire et réussir sa vie ? Parce qu'ils n'ont pas été désirés et aimés et que leur famille les a rejetés ; parce qu'ils ont perdu leurs parents, au cours d'une guerre, d'une catastrophe ; ou bien encore parce qu'ils ont connu plus de coups que de caresses, certains enfants « partent » moins bien que d'autres dans la vie marqués, dès le plus jeune âge, parfois même avant leur naissance, par un malheur qui semble insurmontable. Ce malheur « originel », cette enfance douloureuse, beaucoup ne s'en remettent jamais. Quand d'autres paraissent remonter la pente tant bien que mal, certains semblent même y puiser une force hors du commun." 

Aux côtés de Boris Cyrulnik, psychiatre spécialiste de la résilience – cette capacité à rebondir face à l’adversité - et auteur notamment d’« Un merveilleux malheur », Christophe Hondelatte recevra des spécialistes du psychotraumatisme, mais aussi des artistes, des sportifs, des hommes et des femmes « mal partis » dans l’existence mais « bien arrivés » dans la vie. Parmi eux : Marie Dô *, danseuse et auteur de « Fais danser la poussière ; Clavel Kayitare, l’enfant n°13 du génocide rwandais, devenu champion du monde du 100 m, athlète au jeux para olympiques d’Athènes et de Pékin, ...

* Marie Dô a d'abord connu une longue carrière de danseuse au célèbre " Alvin Ailey American Theater " à New York, ainsi qu'aux Ballets Jazz de Montréal. Comédienne au théâtre comme au cinéma, elle a notamment joué dans "Les Nuits Fauves", "La Vieille qui marchait sur la mer" et "Petits désordres amoureux". Désormais, Marie Dô se consacre à l'écriture. Paru en 2006 aux Editions Plon, "Fais danser la poussière", son premier roman, est ici adapté à l'écran. Elle est également l'auteur de "Qu'importe la lune quand on a les étoiles", l'histoire d'une amitié entre deux femmes aux origines différentes, paru aux Editions Plon en 2007.

http://www.lemag-vip.com/
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/on-annonce/articles/fais-danser-la-poussiere-2?xtor=RSS-2

jeudi 28 janvier 2010

Le Point sur le Divorce depuis la Loi du 26 mai 2004

Le Point sur : le divorce depuis la Loi n°2004-439 du 26 mai 2004 relative au divorce. 

France Soir revient dans son édition de ce jeudi 28 janvier 2010 sur quelques points essentiels en matière de divorce depuis la mise en vigueur de la Loi n°2004-439 du 26 mai 2004 relative au divorce. 

A juste titre, le journal rappelle que la nouvelle Loi tente "de pacifier et de simplifier la procédure. Plutôt que de se cristalliser sur les griefs ou sur le mode de divorce à adopter place est faite à la solution négociée." Les conséquences directes ou induites de la réforme de 2004 se manifestent immédiatement sur les délais de procédure qui sont raccourcis dès lors notamment qu'en matière de requête conjointe, les époux n'ont plus besoin de comparaître deux fois devant le juge. Autre innovation majeure de la Loi du 26 mai 2004 : la faute est déconnectée des conséquences financières, en particulier du versement d'une éventuelle prestation compensatoire.

France Soir éclaire les lecteurs sur le divorce sur requête conjointe qui représente aujourd'hui 52% des demandes. Néanmoins, le divorce pour faute n'a pas été supprimé et, contrairement à l'ambition donnée à la Loi du 26 mai 2004, il représente encore 40 % des requêtes. La proportion pourrait d'ailleurs augmenter en faveur du divorce pour faute si la proposition de Loi visant à ériger les violences psychologiques en délit aboutissait. En effet, lorsque des violences conjugales sont à l'origine de la rupture du lien conjugal, le divorce sur requête conjointe n'apparaît pas adapté. Bien davantage, s'agissant des violences psychologiques et de celles émanant des " manipulateurs pervers narcissiques ", les psychiatres et psychologues comme les quelques Avocats spécialistes de la question s'accordent à considérer que les procédures amiables ne sont pas adaptées. Tous et nous les premiers mettent un point d'honneur à rappeler que l' "on ne négocie pas avec un manipulateur".

Lire la suite de l'article de France Soir ici.

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